Le TAB 2007 :
Encore une édition réussie et des tonnes de peau de doigts perdus !!
C’était bien cool cet open, 53 blocs bien étagés dans tous les niveaux, bien répartis sur tous les blocs et assez de temps pour tout essayer, la classe quoi !
Et puis une bonne ambiance bien sympa lors des qualif, pas de prise de tête entre les grimpeurs : ambiance rassemblement.
Il y a aussi cette finale de malade avec du bon son et des improvisations de ouf, du gros spectacle avec des grimpeurs de haut niveau et un royal fucking blue turtle mémorable de Morgane.
Ha oui, il y avait aussi l’attraction phare et préférée du fameux Christopher, j’ai nommé les Tchèques ! Quelques photos sont présentes dans la galerie photo…
Ensuite, il y a eu le rassemblement à Ailefroide, beaucoup de monde dans une ambiance quelque peu nonchalante. Ha bon ? Après deux jours de bloc les grimpeurs seraient-ils fatigués ?? Donc c’était plutôt farniente sur les pad à l’ombre car il faisait vraiment chaud sous ce magnifique soleil que l’on a eu durant ces trois jours. Le soir concert des Watcha Clan bien mythique avec du bon son qui va bien.
Finalement le dimanche, après trois jours sans courir, sur la route du retour j’ai pris mes Salomon pour faire le tour vite-fait du Combeynot. C’est la montagne qui est sur la gauche au col du Lautaret quand on vient de Briançon. Je n’avais que la carte IGN pour faire ce tour, pas d’autres infos pour savoir la distance exacte, le dénivelé, la faisabilité de courir tout le temps (si ce n’est pas trop raide en fait).
Mais en regardant bien la carte et en réfléchissant un peu, je suis parti du Casset (Monetier les Bains) en direction du col du Lautaret : 700 m de dénivelé pour 10 km avalé en 1 h. C’est une partie vraiment classe qui déroule super bien, chemin large en fond de vallée vraiment fabuleuse où on double même des VTT. Idéal pour l’échauffement progressif.
Deuxième partie, du col du Lautaret en direction du Col d’Arsine. Et là on remets çà avec un sentier qui longe l’iso courbe le long de ce Combeynot. Çà va donc très vite et les vallons s’enchaînent à un rythme fou pendant que l’on double une foule de randonneurs éberlués. Donc au bout d’une demi-heure, après 400 m de dénivelé et à peu près 7 km pour 25 min de course, on arrive à une magnifique vallée. Petit cours d’eau slalomant entre des rochers et la prairie rappelant la vallée du Vénéon lorsque l’on monte au refuge de la Pilatte. c’est là que l’on pense à autre chose et que le paysage défile à toute allure sans s’en rendre compte et sans sentir que l’on force quand même un peu sur ce faux plat montant.
Néanmoins il y a encore 5 ou 6 km à faire pour rejoindre le col de l’Arsine et à chaque détour on croit que l’on y est. Mais ce n’est que lorsque l’on voit une colline barrant cette vallée que l’on comprend que c’est bien là. Et cette petite colline, franchit rapidement (mais il n’en fallait pas plus après 1000 m de dénivelé et 2 h de course depuis le départ) nous mène à 2500 m d’altitude après 700 m de dénivelé pour 10 km et 1 h de course depuis le col du Lautaret.
Ce col est aussi vraiment beau, parsemé de blocs il nous mène en descente dans une petite vallée digne des contes enchantés : magnifique cours d’eau blanc/bleu se tortillant entre ces blocs et pentes herbeuses verdoyantes plongeant de temps à autre dans des petits lacs. Çà m’a plus donné envie d’y faire une sieste que de redescendre à la civilisation en courant à donf à la descente pour se bousiller les genoux. Bref, après ces réjouissances il m’est donc impossible de remplir mon CamelBack vide depuis le col car l’eau de cette rivière est tellement chargée en calcaire qu’elle est plus blanche que bleu. Du coup c’est toute cette descente assez raide et gavé de monde que je devrais faire sans eau. J’avais déjà bu 2 L à la montée du col du Lautaret + 2 L à la montée du col d’Arsine (remplie à une source). Mais vu le soleil de plomb et que je suis partit aux heures les plus chaudes de la journée il faisait sur-chaud et j’ai pas mal transpiré. 1500 m de dénivelé négatif pour 10 km de descente pour rentrer à la voiture en à peine 40 min. Une bonne petite descente qui fait un peu mal aux genoux quand on décide de tracer tout droit à travers chemin pour aller plus vite et pour éviter les gens.
J’ai vraiment bien fait de faire ce tour dans ce sens, dans l’autre sens la montée aurai été vraiment raide et bien cassante, coup de bol ou bonne étude du parcours ? Soit, c’était un tour mythique méga-rapide (pas de grandes montées raide, que des chemins légèrement montant), çà va vite, très vite, les jolis paysages défilent et ne s’arrêtent pas, çà c’est ce qu’on appelle un tour dément, idéal pour une reprise qui ne force pas.
Au final, environ 30 km de chemin pour 1700 m de dénivelé et effectué en un peu moins de 3 h. Un beau petit tour à faire pour une reprise ou si l’on est fatigué ou encore lorsque l’on n’a pas envie de forcer.
Bon @+ les rigolos, j’ai des frigos à balancer, du chemin à écraser et des prises à broyer, en plus clair je vais équiper des voies, courir et grimper ; tout simplement…
Gaetan.
PS : Toutes les photos du TAB 2007 dans la galerie photos.
l’ambiance de finale !!
http://fr.youtube.com/watch?v=Iuf3fcx4u2s
c’est moi en t-shirt orange sur la 15ème photos !!
Bloc n°21, mutant !!
http://www.toutablocs.com/photo2007/OpenJ1/index.html